Prosper Proux, le barde populaire

À vingt kilomètres de Morlaix se trouve la superbe cité de Guerlesquin, aux portes des landes du Cragou. Ici commencent les monts d’Arrée avec leurs terres jaunes et violettes à perte de vue, les marais, les chemins qui errent sur les sommets et, en perspective, au loin, tout en bas pourrait-on dire, le ruban étincelant de la mer.
Je vais parfois à Guerlesquin goûter le calme de cette ville-place où trônent côte à côte les halles, l’église St Ténénan et le Présidial, cette prison seigneuriale du XVIIe siècle. L’unité architecturale de la cité renforce cette impression de tranquillité avec ses maisons des XVIe et XVIIe siècles bâties en granit appareillé en moellons réguliers, tout comme les proportions et la qualité des édifices, les alignements de façades et de faîtages. Les demeures nobles à tourelles, corniches et lucarnes se mêlent aux simples habitations, séparées par de grandes portes cochères débouchant souvent sur des cours intérieures pavées. Je suis allé voir une fois le championnat du monde de Bouloù Pok qui y est organisé chaque année et je visite régulièrement le Salon des Antiquités et Brocante où l’on trouve des objets inattendus. Ma promenade terminée, je m’assois en haut de la place pour profiter de la perspective, sur un banc près de la statue de Prosper Proux.
En 1838, alors qu’Auguste Brizeux, au faîte de sa gloire, rédige une notice importante sur Le Gonidec à propos de la réédition de la Grammaire celto-bretonne, dans laquelle il exprime ses regrets de voir que l’État est incapable de trouver les moindres fonds pour cultiver le celtique « ce vivant rameau des langues primitives », une modeste plaquette de 36 pages paraît à Saint-Brieuc à compte d’auteur chez Guyon-Aîné : les 16 textes des Cannaouennou grét gand eur C’hernewed. L’auteur ne s’est pas nommé et peu de personnes savent qu’il s’agit de Prosper Proux, « un Cornouaillais » selon la page de titre, mais le breton utilisé dans ces chansons est celui de la partie orientale du pays de Morlaix.
La plaquette aura peu d’écho officiel, mais certaines des chansons se répandront dans les campagnes. Les Cannaouennou grét gand eur C’hernewed forment une brochure dans le style des recueils du Caveau ou des sociétés bachiques alors fort répandue et dont A. Dinaux a publié l’histoire. Ils traduisent l’atmosphère joyeuse, pour ne pas dire paillarde des réunions d’après dîner et La Villemarqué, qui semble avoir recueilli les confidences de témoins de l’époque, affirmait qu’ils avaient été publiés à l’initiative de quelques « malheureux amis (de Guerlesquin), à la suite d’un banquet ». Prosper Proux aurait d’ailleurs retiré des mains de l’imprimeur la quasi-totalité des ouvrages imprimés, ce qui explique la rareté des exemplaires restants. Certaines confessions de Proux font aussi penser que ce recueil était le résultat d’une collaboration en particulier avec son ami Michel Le Dantec, avec lequel il avait failli se battre en duel au temps d’amours contrariées à Guerlesquin. Yves Le Berre y voit sans doute avec raison le cadeau d’adieu à la vie de garçon par les joyeux drilles de sa jeunesse, la bande de Guerlesquin. On a collecté certains de ses textes, on les a sans doute corrigés, peut-être arrangés. Ces textes, rédigés dans un breton assez fautif, comportant de nombreux emprunts au français, n’ont aucune prétention littéraire. Chansons de table et de réjouissance, elles résonnent de cet humour simple, parfois direct, en faveur dans les farces et autres Propos en faveur au Moyen Âge et bien après. Elles mettent en scène des personnages du cru comme le châtreur de Goazivinic, des anecdotes locales, souvent « salée ». Les airs proposés sont les scies connues de tous et l’auteur s’est astreint à faire correspondre son écriture avec ces airs, comme il était traditionnel avec ce genre de littérature. Les titres (traduits) donneront une impression de leur inspiration : Le coureur de filles, La complainte sur la mort du Matou Gri-Gri, Le pauvre Lazare, la Souillon, Le temps passé et le temps présent, Le cocu, Mardi-Gras, Les adieux du conscrit, Instructions aux filles, Conversation entre un jeune fripon et une vieille ribaude…
Vingt-huit années plus tard, Prosper Proux fait paraître sous son nom un deuxième ouvrage de 115 pages, à Guingamp chez P. Le Goffic : Bombard Kerne – Jabadao ha kaniri – Poésies bretonnes avec traduction française en regard.
Cette fois, le livre attire davantage l’attention sur son auteur même si les sommités bretonnes qui le lisent et qui cherchent avant tout à élargir le Parnasse breton, se gardent bien de se montrer trop enthousiastes et inventent pour lui une catégorie particulière, celle de « barde populaire », car les œuvres de Prosper Proux expriment à leurs yeux une certaine « vulgarité ». En réalité, leur auteur est ce qu’on appelle en pays germanique un créateur de complaintes (Moritaten und Bänkelgesang), mais ce qui a droit de cité au pays des frères Grimm est encore considéré comme marginal en France et la spontanéité de l’expression (pourtant bien diminuée dans cette seconde œuvre, car l’auteur se veut désormais « poète » et désire aussi toucher un public francophone en s’efforçant de donner des garanties de bienséance), l’audace de l’inspiration rompt par ses gauloiseries, son sens de la gaudriole avec le caractère souvent figé, compassé de ce qui a été jusqu’alors souvent publié en breton, les chants et les légendes recueillies passant par le filtre bien-pensant de collecteurs marqués par une éducation française et une conception élitaire, étroite du bien écrire ou du bien penser. On expurge encore bien Rabelais en ces temps de « vraie tenue littéraire » !
Le Bombard Kerne est en revanche l’ouvrage d’un auteur aux ambitions plus affirmées que les Cannaouennou et qui s’adresse moins au public breton dans son ensemble qu’aux « bretonistes » de l’entourage de La Villemarqué ainsi qu’aux francophones amateurs de la Bretagne et des stéréotypes qui se mettent en place depuis le début du siècle. Proux espère gagner de l’argent avec cette œuvre et il a mis en quelque sorte tous les atouts de son côté : l’édition bilingue pour augmenter son public, le travail de la forme et de la correction confiée à Luzel qui applique la norme élaborée par Le Gonidec et donne une préface au recueil dans laquelle, avec quelque exagération, il fait de Prosper Proux « le plus populaire, sans contredit, des poètes contemporains de la Bretagne » et conclut par affirmer que « M. Proux est un poète de bonne race celtique » possédant « l’esprit gaulois ou celtique (c’est tout un) et du meilleur ».
Là encore, les titres sont évocateurs et montrent les changements d’optique : à côté de rares textes puisant à la même source que les Cannaouennou, Proux commence par une introduction : Un petit bout de conversation entre nous Lecteur, Lectrice, Chanteur et Chanteuse, puis une chanson d’une vraie tenue, dédiée à Yan’Dargent, et qui n’a rien de « populaire » : Si j’étais barde, dans laquelle il rappelle Merlin, Gwenklan, Rivoal et les devoirs et missions des bardes. Puis viennent des textes inspirés des fables les plus connues de La Fontaine, des chansons sur Le chemin de fer (dédiée à Luzel « mon ami et confrère »), L’homme entre deux âges et ses deux maîtresses, Margot la pie, la fille dédaigneuse, La vieille et les deux servantes. Le recueil se conclut par une sorte d’exorde : Pour finir.
Cependant, les 4000 exemplaires du tirage original ne s’en iront que difficilement et Prosper Proux, au lieu de gagner quelque argent dans l’affaire, comme il en avait besoin, devra affronter l’ire du seul imprimeur qui ait accepté de publier l’ouvrage à ses frais, le Lannionnais Le Goffic.

Prosper Proux est né à Poullaouen le 20 octobre 1811, dans une famille de bonne bourgeoisie. Son père, contrôleur aux mines, sera maire du bourg et sa mère appartient même à la petite noblesse terrienne.
Orphelin de père à l’âge de 6 ans, il doit suivre sa mère qui se remarie et s’installe à Pontrieux peu avant de mourir en 1824.
Prosper, poursuit sa scolarité au collège de Saint-Pol-de-Léon puis à Saint-Brieuc où il obtient de bons résultats. Pourtant, il ne semble pas avoir longtemps continué ses études. Dès 1827, après avoir peut-être séjourné à Lorient, il est novice ou mousse et il affirmera plus tard dans une lettre à François-Marie Luzel s’être alors rendu sur les bancs de Terre-Neuve. Il ajoute dans cette même lettre avoir réalisé ses premiers essais poétiques à l’issue de ces « pérégrinations », comme il l’écrit. Ces premières œuvres seront d’ailleurs détruites de sa main tant il les jugera insuffisantes. En tout cas, la vocation est précoce chez ce jeune homme que rien ne destine par ailleurs vraiment à l’écriture. S’il possède probablement dès cette époque la langue bretonne parlée (le breton de Guerlesquin), si l’on en croit les confidences de sa correspondance, la véritable maîtrise, en particulier de l’écrit, ne viendra que plus tard. Yves Le Berre qui a pu examiner ses manuscrits et les corrections qu’y apportèrent François-Marie Luzel et Jean-Pierre-Marie Le Scour, dénote pour sa part « une absence presque totale de culture écrite du breton ».
En 1828, il s’installe à Guerlesquin, le berceau de sa famille maternelle où il a souvent séjourné et il est logé par des parents éloignés appartenant à la bourgeoisie locale. Selon les témoignages recueillis, il y aurait mené une existence de joyeux drille sans se préoccuper d’un véritable emploi, ses parents lui ayant sans doute laissé de quoi mener une vie oisive. Un amour malheureux le mène au bord d’un duel et le 26 décembre 1832, peut-être à la suite de ses déceptions sentimentales, peut-être parce qu’il a atteint la majorité, il s’engage comme volontaire de la cavalerie et restera simple soldat jusqu’à sa réforme le 30 avril 1836.
Il se marie le 18 septembre 1838 avec la fille d’un avoué de Morlaix, personnage important dans la cité, et s’installe dans cette ville. Une fois « rangé », Prosper Proux devient père en 1840 et achète l’ancien presbytère de Guerlesquin où il habitera probablement peu après puisque son second fils y naît en avril 1842. En 1835, il entre au trésor en qualité de commis, peu avant cette naissance. Il est électeur à Saint-Martin-des-Champs, ce qui dénote des revenus suffisants, mais tout de même modestes, et fait le deuil de la légende d’un Prosper Proux dilapidant sa fortune dans des frasques éternelles. C’est en avril 1843 que La Villemarqué, qui a eu connaissance des Cannaouennou, lui écrit pour la première fois et l’invite à rejoindre le mouvement bardique. Il lui annonce l’hommage d’un exemplaire de la seconde édition de son Barzaz-Breiz paru après ses chansons. Il a beaucoup apprécié la force et la truculence de l’ouvrage et il n’hésite pas, malgré les réserves qu’il prononce quant à la moralité des textes (« l’âcre odeur […] de l’estaminet »), à placer Proux quasiment au-dessus de Brizeux « dont le talent si intime et si original, n’a cependant pas la merveilleuse facilité du vôtre » (Revue d’Armorique, septembre 1843) ! Une des pièces, « Les adieux du conscrit, Quimiad eur zoudart yaouanc » sera en effet intégralement imprimée dans la revue.
Le 28 octobre 1843, il est nommé percepteur à Guerlesquin, ce qui indique son intérêt pour sa carrière et la satisfaction qu’on a de lui. Sa première fille naît le 29 octobre, puis en 1845 la seconde. Il aura dix enfants.
La Villermarqué lui demande de participer à l’inauguration du monument consacré à Le Gonidec au Conquet, mais il doit y renoncer pour des raisons de deuil familial.
Il mène alors la vie d’un notable et ses amis sont commerçants, receveur de l’enregistrement, avocat, praticien, médecin, instituteur, notaire, propriétaires… Il reste un temps en relation avec La Villemarqué qui, en 1845, le qualifie de poète et de « collaborateur » dans la préface de la troisième édition du Barzaz (la 2e en réalité), mais à la suite d’une brouille probablement, ces rapports cessent pour reprendre tièdement en 1865. « Le cher homme ne m’aime guère », écrira Proux. Il a des relations plus suivies avec de Penguern, alors retiré à Taulé et les deux hommes se rencontrent à Morlaix. Penguern souhaiterait qu’il collecte pour lui dans la région de Guerlesquin, mais Proux considère que la région est « sans type et sans caractère national ». Il ne fera rien jusqu’en 1852 où il envoie à son ami une chanson : An den Lor et probablement quelques autres textes, car il continue à écrire autant que sa passion pour la chasse le lui permet et le manuscrit de ses textes non publiés en recueil est assez important. (Yves Le Berre écrira à propos de ce manuscrit qu’il « est de la veine des textes populaires composés par des auteurs bretonnants peu instruits, voire analphabètes, qui ont nourri la production des chansons populaires sur feuilles volantes dont le public des campagnes était si friand ».)
Cependant, il joue un rôle dans le sauvetage de l’ancien prétoire de Guerlesquin qu’on veut démolir, prouvant ainsi son attachement à cette région qu’il dit dénuée de toute culture particulière. À l’imitation des Morlaisiens Joseph Le Coat et Auguste Le Corre, il s’intéresse aussi au théâtre et fonde avec quelques habitants vers 1848 une troupe interprétant pastorales, mystères et comédies. Il est possible qu’à côté des classiques du répertoire dramatique breton (traduit et adapté des versions françaises colportées dans tout le pays comme Huon de Bordeaux ou Sainte Geneviève de Brabant), il ait donné des compositions personnelles et originales comme Ar Bugel Indosil dont l’action se déroule à Scrignac.
Cette vie bien établie s’interrompt en 1858, car il est nommé précepteur à Saint-Renan, une perception supérieure à Guerlesquin, commune où l’esprit bardique était très développé. Il y restera 5 années et semble s’y être plu. Ses supérieurs reconnaissent ainsi ses capacités de « comptable fort gai et très spirituel » mais en aucun cas intempérant comme certaines mauvaises langues le propageaient associant probablement chansons à boire et bibacité de leur auteur.
À la fin de 1862, il doit démissionner pour des raisons (imprécises) qui rendent impossible son reclassement dans un autre département de la fonction publique et se retire à Gerlesquin. Ses tentatives pour retrouver un travail seront vaines. Il pense même à accepter un emploi à Paris, s’y rend pour prendre contact, mais revient « Gros Jean comme devant », écrit-il à Luzel. Il ne trouvera une place — représentant en vins — que quatre ans plus tard, grâce à son ami Le Scour, et s’installe à Morlaix.
Il survit à cette période difficile grâce à l’amitié de Luzel, de Le Scour et surtout parce qu’il va chercher sa revanche dans l’écriture. Certains de ses ouvrages sont d’ailleurs connus, voire édités dans des anthologies comme le Bleuniou Breiz publié par Théophile Clairet de Quimper en 1862. Il soutient Luzel dans ses querelles et batailles. Il pense à vendre certaines de ses chansons à l’éditeur-imprimeur Haslé, qui effectivement utilisera ses textes.
En 1864, donc, il a l’idée d’un nouveau recueil, d’une autre dimension que sa première brochure et sollicite ses amis pour d’éventuelles corrections. Il signale lui-même que « le robinet (de l’inspiration) est ouvert » (Lettre à Luzel) et il multiplie les envois de chansons et de poèmes nouveaux à des correspondants qui en reconnaissent la qualité. Des textes paraissent « en avant-première » dans les journaux et revues. L’écho est partout favorable. La Villemarqué, avec lequel il souhaite renouer, a répondu aimablement avec 18 vers bretons très encourageants au projet de plaquette qu’il lui a fait parvenir.
Il trouvera un éditeur en l’imprimeur Le Goffic de Guingamp qui prend tous les frais à sa charge alors que le Morlaisien Haslé tout comme son ami Clairet se sont désistés en invoquant des difficultés de tous ordres. La nouvelle plaquette est tirée à 4000 exemplaires en janvier 1866. La vente se fera assez mal malgré la publicité et l’avis de Luzel. Pourtant ses lecteurs sont enthousiastes et on le félicite : Luzel et Le Scour, bien entendu, mais aussi l’abbé Henry, La Villemarqué, l’abbé doyen de Saint-Pol-de Léon Poliquen, Charles de Gaulle, Mauriès, Sauvé… Les comptes rendus sont nombreux dans la presse bretonne et toujours élogieux.
Selon Yves Le Berre, la raison de l’insuccès commercial tient dans le fait que Proux a voulu « relever les sentiments et la langue de ses chansons », perdant ainsi le public des gens simples qu’il aurait pu atteindre. Lui-même dira avec une certaine condescendance : […] je tiens médiocrement à l’opinion du paysan ; celle que je tiens à connaître est l’appréciation des mandarins, beaucoup plus aptes à juger sainement. » (Lettre à Luzel, 1865).
Prosper Proux ne se remettra pas de ce relatif échec et demande même à Luzel de ne plus le qualifier sur son adresse de « poète breton ». Il ne répond pas aux sollicitations de Charles de Gaulle pour un projet de développement culturel breton. On essaye de l’entraîner dans la querelle contre La Villemarqué en 1867 en lui demandant de recueillir des versions de chants populaires qui seraient toutes différentes de celles que le Barzaz Breiz avait mises en honneur, mais en vain. Il participe cependant au congrès celtique, mais en n’y acceptant aucune responsabilité. Il publiera tout de même alors un poème écrit dans le « style bardique » en l’honneur des visiteurs Gallois…
En 1869, il annonce en vers sa retraite de poète. Son dernier poème sur la guerre franco prussienne, Brezel ar Pruss, n’est connu que par une citation de Luzel auquel il l’avait lu. Il meurt des suites d’une attaque cérébrale le 11 mai 1873.
« Proux ne sera sans doute jamais un classique proposé aux laborieux commentaires des collégiens et des lycéens. Il n’est pas issu du tréfonds de la paysannerie, restée par ignorance fidèle aux « instincts primitifs de la Race » ; il ne s’est jamais considéré comme militant au service d’une cause de « renaissance nationale ». […] Proux est un petit-bourgeois du XIXe siècle provincial, intelligent, sensible, qui aimait s’amuser et distraire son entourage. Il ne s’est, à notre connaissance, jamais laissé abaisser ni humilier. Il n’a jamais fait preuve de la moindre ambition sociale. Malgré les épreuves qui ont marqué le début et la fin de sa vie, il a laissé le souvenir d’un homme débordant de gaieté et de gentillesse.
À sa façon, dans un contexte écrasant de conformisme moral et de médiocrité intellectuelle, il a inscrit dans ses vers sa lutte pour une forme limitée mais authentique de liberté », selon la seule étude complète qui lui a été consacrée[1].
[1] Yves Le Berre, Jean Le Du, Fanch Morvannou, Un poète et chansonnier de langue bretonne, Prosper Proux (1811-1873), CRBC, Université de Brest, Cahiers de Bretagne Occidentale, No 4.1984
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