Commémorations nationales

Notre société a obtenu, ce printemps, l’inscription de Lesage aux commémorations nationales du Ministère de la Culture pour 2015. Il est inscrit au titre de son roman le plus célèbre, Gil Blas, dont la parution a commencé en 1715 , il y a 300 ans.

Moins connu est le fait qu’en 1715 a été présenté Télémaque, le premier opéra comique de l’histoire, également de Lesage. Pendant une trentaine d’années, Lesage a écrit, seul ou en collaboration, plus d’une centaine de pièces d’opéra comique pour ce que l’on appelait le théâtre de la foire, jouées aux foires saint-Germain et Saint-Laurent.

De nombreuses manifestations sont prévues dans diverses lieux en France.

Un colloque international organisé par les universités Paris IV et de Saint-Étienne se tiendra les 15 et 16 octobre 2015 à l’Hôtel de Lauzun à Paris.

Ce colloque sera soutenu par notre Société des études lesagiennes. Nous aurons le soutien de la société d’histoire du VIe arrondissement de Paris, quartier où Lesage a longtemps vécu, et surtout présenté ses opéra comiques. Beaucoup de sociétés savantes participent, comme le Centre d’Histoire de Bretagne, ou la Fédération des sociétés historique de Paris et Île de France.

Des théâtres vont rejouer ses œuvres. Il y a plusieurs projets, actuellement sur Paris, de monter des opéra comiques.

Les trois pièces au répertoire de la Comédie française seront montées dans la région natale de Lesage, à Vannes et à Sarzeau. La pièce Turcaret montée en 2012 par Éric Krüger sera rejouée à Vannes. Deux troupes de Saint-Gildas-de-Rhuys, l’une professionnelle, l’autre amateur, préparent La Tontine et Crispin rival de son maître. On peut espérer que Lesage sera joué ailleurs en France. Des contacts sont pris, entre autres, avec le festival d’Avignon.

En Bretagne, dont Lesage est originaire, puisque né à Sarzeau, il y a déjà de nombreux projets, surtout de monter des pièces de théâtre. Notre société y participe, ayant des sections locales à Sarzeau, à Vannes, à Rennes, à Nantes. Lesage a quitté la Bretagne, orphelin ruiné par sa famille. Il n’est jamais revenu. Ses contemporains appréciaient à Paris son caractère honnête et volontaire comme typiquement breton, ils précisaient même bas-breton, Sarzeau étant, à l’époque dans la partie bretonnante de la Bretagne. Il est devenu un des écrivains les plus lus du XVIIIe siècle, et en 1900, il était traduit dans plus de 50 langues. C’est un personnage dont la Bretagne peut être fière !

L’exposition qui a eu lieu au printemps 2013 à Vannes au Lycée Lesage, puis dans l’été 2013 au château du Plessis-Josso, pourra être dans d’autres villes. La Revue Lesage contenait l’an dernier le catalogue de cette exposition.

Les activités peuvent prendre de nombreuses directions :

– Encourager et promouvoir la lecture de ses œuvres particulièrement dans le milieu scolaire.

– Jouer son théâtre.

– Monter ses opéra comiques avec la musique.

– Participer au colloque de Paris, qui sera le second, le premier ayant été celui de Sarzeau en 1995, il y aura 20 ans.

La société des études lesagiennes, même avec ses moyens modestes, encouragera toutes ces initiatives.