La chevalerie bretonne au temps de Bertrand du Guesclin, 1341-1381

La chevalerie bretonne au temps de Bertrand du Guesclin, 1341-1381, édité par Centre d’Histoire de Bretagne et diffusé par Coop Breizh ou dans la boutique du CHB-KIB.
Bertrand du Guesclin est un des personnages les plus célèbres non seulement de l’histoire de la Bretagne médiévale, mais encore de l’histoire européenne. Homme de guerre brillant, faiseur de roi en Espagne, restaurateur de la puissance des Capétiens en France, fidèle à sa duchesse de Bretagne, Jeanne de Penthièvre, piètre financier et homme politique, il appartient à un monde en pleine mutation, celui de la chevalerie bretonne, qui connaît après une phase de relative paix durant un grand XIIIe siècle, la guerre à outrance. La guerre est la raison de vivre de la chevalerie. Et durant quarante ans, de 1341 à 1381, les opportunités de combattre, de se couvrir de gloire, d’honneur et d’or, sont nombreuses en Bretagne bien sûr, durant la guerre de Succession de Bretagne, guerre civile, où s’affrontent partisans de Jeanne de Penthièvre et partisans de Jean de Montfort, dans le royaume de France aussi, pendant la première phase de la guerre de Cent ans opposant le roi capétien de France au roi Plantagenêt d’Angleterre, mais encore en Espagne, dans le Saint-Empire et en Italie. Les chevaliers de Bretagne participent aux plus grands évènements militaires du siècle, aux batailles et aux sièges les plus célèbres. Ils en en sont mêmes les acteurs principaux, à tel point que Bertrand du Guesclin, le chef du parti de Jeanne de Penthièvre, devient connétable de France, soit le chef de l’armée du roi Charles V.
Des dizaines de milliers de documents compulsés au sein des archives révèlent un monde en pleine transformation. Alors qu’auparavant n’étaient cités que les chevaliers grands seigneurs et hommes politiques de premier plan, apparaissent dorénavant en pleine lumière l’ensemble du monde des hommes d’armes du duché de Bretagne, les chevaliers bien sûr, mais aussi ceux que l’on devinait seulement, les écuyers, les archers et les simples combattants, à tel point qu’il est possible de reconstituer l’histoire non plus vue du haut, à partir des structures dominées par une élite dirigeante, mais vue du bas, à partir des hommes, de leurs liens entre eux et de leurs actions.

Frédéric Morvan est agrégé d’histoire, docteur en histoire médiévale de la Bretagne. Il a été chargé de recherche au CNRS en histoire médiévale attaché au Centre de recherche bretonne et celtique, mais aussi professeur-formateur à l’IUFM du Pacifique. Président, jusqu’en 2013, de la Section Histoire de l’Institut Culturel de Bretagne, il demeure encore administrateur de cet Institut. Il est membre du comité directeur de la Société d’Histoire et d’Archéologie de Bretagne, de plusieurs sociétés savantes dont l’Association Bretonne, mais encore du Club de Bretagne à Paris. Il est également responsable de la commission scientifique et historique du projet Vallée des Saints et des projets pour le Poher. Frédéric Morvan est membre fondateur et président du Centre d’Histoire de Bretagne/Kreizenn Istor Breizh. Il est un des principaux contributeurs de L’Encyclopédie de la Bretagne, dont il a dirigé les trois premiers volumes. Spécialiste de l’histoire médiévale bretonne, il se consacre dans ses écrits à l’histoire des grandes familles et des personnages.

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